Archives par catégories: Écriture automatique

Log.2

Chaque fois que j’écris en mode « log », je suis à cheval entre l’écriture et le sommeil. Cela donne un texte désorganisé, somnolent, mais plus transparent aussi que les textes en habits fins que j’écris de jour. Cette nudité là des mots me plait immodérément.

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    La bénignité du papier

    De cet exercice, celui de la main, celui des mots surgit sur la page par la main, naissent innombrables les idées. L’action débourre le texte, la bénignité du papier (quelle absurdité, dans un monde où les ressources sont comptées, ce devrait être l’inverse…) change tout. Comme si les mots manuscrits étaient plus sans conséquence, hors du « livre » ou de l’idée du livre, même si presque tous s’y retrouvent ensuite, rangés, organisés, polis.

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      Retrouver l’espace du jeu

      Est-ce que tu fais de l’écriture automatique? Tiens-tu dans tes carnets des pages de textes libres, qui ne sont pas celles de tes romans, qui ne répondent pas à des codes, des obligations, des effets recherchés? Te donnes-tu à toi-même, à toi seule, l’espace des mots, chaque jour, un peu?

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      • Fusade Sylvie15 décembre 2020 - 20h54

        Chaque jour à Montréal, 3 pages, pour méditer les matins en me levant . Alors que je m’extirpe du lit, démotivée, grise, lente, je prends mon cahier et mon stylo et le geste automatique me connecte à mon énergie. Peu à peu, je m’éveille, heureuse ou malheureuse. Quand je suis à la campagne, j’écris autrement. Ce sont des poèmes qui viennent sur des images, spontanés, mais un peu moins tout de même. Je joue avec les mots, je les aiguise et ils deviennent tranchants dans mon réel.RépondreAnnuler