Aux Îles-de-la-Madeleine, j’ai fait la rencontre de Paul Livernois, l’ancien propriétaire de ma presse à imprimer. Contrairement aux typographes, voire aux graveurs, Paul, en tant qu’artiste en arts visuels, s’est généralement servi de l’étape de l’impression comme d’un point de départ plutôt qu’un point d’arrivée. Ceux qui cherchent à créer des oeuvres sérielles désirent généralement que chaque exemplaire soit en tout point identique aux autres. Paul, au contraire, imprimait tout et rien, puis il utilisait cette impression comme point de départ à son oeuvre, en la complétant avec de l’encre et de la peinture à l’huile. Dans les prochains mois, je partagerai plus en détail son travail avec vous.