Archives par catégories: Processus d’écriture

Les corsages

Cette enquête vestimentaire a quelque chose de très concret, mais également – bien sûr – de très romanesque. Dans le texte sur lequel je travaille présentement, qui s’intitule provisoirement «Peau de Sang» (autrefois, La plumeuse ou La Sauvagine), le conte de Peau d’âne (Perrault) joue un rôle prépondérant. Les vêtements y sont à la fois révélateurs des caractères et tromperies enfilées les unes par-dessus les autres.

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    Linogravure: un accéléré de l’apprentissage en art

    J’avais envie de partager avec vous cette progression d’une version à l’autre car je trouve qu’elle illustre bien le processus de création littéraire également. On apprend et évolue en explorant, en acceptant de recommencer, de se tromper de chemin en attendant de trouver le bon. Il n’y a pas de pas perdus.

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    • Mirita Rodríguez7 novembre 2021 - 7h46

      Être insatisfait est propre à l’artiste.  Le résultat satisfaisant est accessible à quelques-uns,  mais le bonheur de l’oeuvre achevée est un privilège qui vous appartient. Alléluia!RépondreAnnuler

    Le grand écart

    Au coeur de ces deux projets: l’apprentissage de nouvelles techniques, de nouveaux procédés. Imprimer sur des presses de plus de 100 ans, fabriquer son propre papier, sculpter des dessins dans le linoléum, filmer en stabilisant l’image, enregistrer des pistes audio suffisamment claires pour créer des capsules de qualité: je dois comprendre et maîtriser des langages aux antipodes les uns des autres. Le très mécanique et archaïque d’un côté, le très numérique de l’autre. 

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      Dans l’atelier de Perrine Leblanc

      Le propriétaire venait d’abattre un arbre immense et protecteur dans la cour arrière de l’îlot de chaleur montréalais où je vivais depuis 2009 pour faire pousser dans le gravier un stationnement dégueulasse. Il a proposé de me louer une place pour 250 $ par mois, mais je n’ai pas de voiture et je ne conduis pas, je marche. J’avais envie de me rapprocher de la mer, alors j’ai cassé le bail et j’ai fait mes bagages.         

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      • Leblanc19 août 2021 - 2h39

        Salut Perrine, c’est toujours un plaisir de te lire et une satisfaction à la fin.👍😉RépondreAnnuler

      La soupe aux méduses

      ‘est la première fois que je parviens à observer de manière si claire la manière qu’a mon cerveau d’absorber le réel, de m’en imprégner, puis de l’oublier avant qu’il resurgisse sur une tout autre forme. Je savais déjà que la fiction nait en moi d’un contact biaisé avec le réel, mais je n’avais pas réussi à l’observer de manière si tangible, si concrète.

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        L’onomastique

        Il arrive cependant que je sois ma principale adversaire et que, devant le plateau de jeu, je bloque sur un élément simultanément essentiel et dérisoire, et que l’ensemble de l’écriture en soit désorganisée. Des aspects du texte m’échappent à moi-même et il me faut alors trouver des stratégies afin de contourner les barrières dressées par mon propre cerveau. Ces derniers mois, l’une des résistances que je rencontre concerne l’onomastique, et plus spécifiquement le nom de ma protagoniste.

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          Dans l’atelier de Chloé Savoie-Bernard

          Les choses me rentrent sous la peau et j’ai de la difficulté à établir une frontière entre moi et le monde, entre moi et la politique, entre moi et les autres. Si je reste inerte, je m’en veux encore plus de ne rien faire. Tout rentre : tout sort. Il me faut bouger, essayer de mettre mes idées en place, de me rendre utile ; possiblement aux autres, possiblement à moi-même. Mes pensées s’enroulent souvent les unes sur les autres. Deviennent des nœuds. Je dois trouver des façons de les lousser pour tenter de m’en défaire, mais passe-t-on jamais à autre chose ? La souffrance reste, revient, repart. La mienne, celle des autres.

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