Aux Îles-de-la-Madeleine, j’ai fait la rencontre de Paul Livernois, l’ancien propriétaire de ma presse à imprimer. Contrairement aux typographes, voire aux graveurs, Paul, en tant qu’artiste en arts visuels, s’est généralement servi de l’étape de l’impression comme d’un point de départ plutôt qu’un point d’arrivée. Ceux qui cherchent à créer des oeuvres sérielles désirent généralement que chaque exemplaire soit en tout point identique aux autres. Paul, au contraire, imprimait tout et rien, puis il utilisait cette impression comme point de départ à son oeuvre, en la complétant avec de l’encre et de la peinture à l’huile. Dans les prochains mois, je partagerai plus en détail son travail avec vous.
Toujours est-il qu’il a modifié ma manière de penser l’impression et de concevoir l’espace de la page. Alors pour un projet que je mène avec P. Filion (éditions du Silence), pour lequel je prévoyais simplement faire une gravure, j’ai finalement exploré de nouvelles approches et le résultat me semble assez intéressant pour poursuivre l’investigation. Ce n’est encore rien du tout, à peine l’esquisse de quelque chose, mais ça progresse à mon goût. Tous les détails avec les photos, et la suite dans quelques semaines.
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