Vendredi, je m’en vais chercher un extraordinaire trésor. Une presse à eau-forte ayant appartenu à Albert Rousseau, et dont le lit (la base) est de 30 pouces par 60, ce qui me permettra d’imprimer de très, très grands formats. Je suis euphorique.
En prévision de son arrivée, j’ai monté un mur en fin de semaine, j’ai repeint l’atelier, et surtout, surtout, j’ai installé cette tranche magnifique, tout en fonte (un monstre en termes de poids), que j’ai descendue toute seule à la cave, et refabriquée toute seule aussi (elle était en mille morceaux, pour qu’on parviennent à la sortir de chez son ancien propriétaire, Denis). Il manque la lame, qui sera également installée vendredi, car elle est accompagnée d’un contrepoids qui demande la force d’au moins quatre hommes pour être soulevé. C’est là que j’ai mis ma limite musculaire .
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Cette tranche sert d’abord et avant tout à tailler des cartons de reliure. Je m’en servirai pour autre chose, mais quand elle a été construite dans la fonderie des Clercs de Saint-Viateur, il y a bien cent ans de cela (je n’ai pas la date exacte), elle était destinée à leur imprimerie.
L’atelier des Presses du Bûcher est une immense fierté pour moi. J’ai tout fabriqué, tout mis à sa place. Il me rappelle que je suis forte physiquement, et capable de bâtir mes rêves.
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