Je ne sais pas où passent les heures. Pour tenir ce blogue tel que je le fantasme, j’imagine qu’il faudrait accepter de ne publier que quelques lignes, tout juste la progression du jour. Dire par exemple que je me consacre présentement à des demandes de financement, et qu’après avoir passé un mois à monter ma formation sur le CAC et le CALQ, j’ai l’impression de m’être mise une pression impossible par rapport à mes propres demandes de fonds, pression qui me paralyse au moment de remplir les formulaires. Ce qui est absurde car je n’ai jamais été autant certaine des projets que je souhaite mener dans les prochaines années.
Je pourrais écrire encore que la promesse du printemps me gonfle de joie et que, tandis que j’organise mon garage, que je regarde mes semis pousser, que je dessine des plans de jardin, ce sont les mois d’écriture au grand air qui me font rêver.
Les jours passent et les semaines, le temps va trop vite, trop lentement à la fois.